RE2020
Publié le 20 Décembre 2024
Dans une démarche proactive face aux enjeux climatiques actuels, la France se mobilise pour accélérer le rythme de ses rénovations énergétiques. En dépit d'un retard notable par rapport aux objectifs prévus, la France vise désormais la rénovation de 700 000 logements par an d'ici à 2030. Cette ambition est dictée par les nécessités de réduire l'empreinte carbone et de combattre la précarité énergétique à l'échelle nationale.
L'Union européenne a fixé des objectifs ambitieux pour 2050 : parvenir à ce que le parc européen de bâtiments atteigne un niveau de performance énergétique équivalent à la classe A du diagnostic de performance énergétique. Pour y parvenir, environ 30 millions de résidences principales en France devraient être rénovées pour réduire leurs besoins en énergie, idéalement produits localement.
Face à ce défi, dix acteurs clés du secteur, comprenant des associations et des entreprises spécialisées comme l’association Amorce, le réseau Cler et l'institut négaWatt, ont collaboré pour proposer des Normes Minimales de Performance Énergétique (MEPS). Ces propositions visent à instaurer des normes réglementaires pour divers segments du marché immobilier :
Pour que ces normes soient efficacement intégrées et acceptées par le public, des mesures d’accompagnement adéquates sont essentielles. Il faut ainsi garantir une stabilité dans les politiques publiques et fournir la sécurité nécessaire aux ménages concernés. Cela inclut l'assurance de continuité dans les aides gouvernementales et un soutien constant pour les parties prenantes, notamment les entreprises du bâtiment et les diagnostiqueurs.
Avec ces nouvelles mesures, la France ne vise pas seulement à améliorer son bilan énergétique, mais aussi à stimuler son économie locale. Les rénovations d'envergure devraient générer des emplois, dynamiser le secteur du bâtiment et contribuer à la santé économique des régions.